Financier de renom international et mécène exceptionnel, Edmond J. Safra a soutenu les œuvres caritatives, les mondes religieux et éducatifs, les sciences et l’art sur les cinq continents.
Né au Liban en 1932, Edmond travaille dès son jeune âge dans la banque de son père à Beyrouth. II n’a que quinze ans lorsqu’il se rend à Milan et y débute sa carrière dans la finance internationale. En 1952, il s’installe au Brésil où le reste de sa famille le rejoindra. Avec son père, iI fonde la Banco Safra SA. En 1956, il s’installe à Genève où il crée la Banque pour le Développement Commercial (Trade Development Bank). En janvier 1966, il ajoute à son groupe le dernier joyau de son réseau bancaire international en fondant la Republic National Bank of New York.
Edmond J. Safra développe et dirige son groupe financier international depuis Genève. Ses banques possèdent alors des bureaux dans plus de quatre-vingts pays. En mai 1999, il annonce la vente de son réseau bancaire au groupe britannique HSBC. II décède quelques mois plus tard et repose au cimetière israélite de Veyrier, dans le canton de Genève. Généreux, il continua jusqu’à ses derniers jours à prodiguer sans compter ses dons à de nombreux hôpitaux, établissements religieux scolaires et universitaires, œuvres d’entraide et organismes de secours humanitaires. Aujourd’hui, l’action de la Fondation Edmond J. Safra se retrouve partout dans le monde.
Homme de foi et philanthrope, Edmond J. Safra s’est constamment préoccupé d’apporter son aide aux plus démunis. II fonda ainsi l’International Sephardic Education Foundation (ISEF), grâce à laquelle plus de onze mille étudiants aux talents et potentiel de leadership exceptionnels ont pu bénéficier de bourses d’études et accéder aux universités.
A l’université de Harvard, il créa le Robert F. Kennedy Visiting Professorship of Latin American Studies et le Jacob E. Safra Professorship of Jewish History and Sephardic Civilization.
En 2004, la Fondation y établira l’Edmond J. Safra Center for Ethics. Edmond J. Safra fut aussi le fondateur du Jacob E. Safra Institute of Sephardic Studies à Yeshiva University dont il est devenu Docteur Honoris Causa et du Jacob Safra Professorship of International Banking à la Wharton School de Ia University of Pennsylvania.
Edmond J. Safra s’est investi dans le soutien de la recherche scientifique et médicale, notamment dans la lutte contre le cancer et les maladies neurologiques. D’innombrables institutions portent son nom, dont : l’Edmond and Lily Safra Center for Brain Sciences à l’Université Hébraïque de Jérusalem, Clinatec : Centre de Recherche Biomédicale Edmond J. Safra à Grenoble, l’Edmond and Lily Safra Children’s Hospital à Tel Hashomer en Israël, et l’Edmond J. Safra Family Lodge (pour les patients et leurs familles) aux National Institutes of Health près de Washington, DC. La Fondation a apporté d’importants soutiens financiers destinés entre autres à la création de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière dans le Groupe Hospitalier de la Pitié-Salpêtrière à Paris et l’Edmond and Lily Safra International Institute of Neuroscience à Natal, Brésil.
En France, les activités philanthropiques d’Edmond J. Safra comprennent pour n’en citer que quelques unes : la préservation de la synagogue historique de Clermont-Ferrand, la participation à diverses expositions d’art et le soutien à la publication des manuscrits hébreux par la Bibliothèque Nationale de France. Au Musée du Louvre, une salle porte le nom d’Edmond et Lily Safra. Il en va de même pour le Mémorial de la Shoah à Paris, où l’on trouve l’Auditorium Edmond J. Safra et l’Institut Pédagogique Edmond J. Safra.
En poursuivant l’action d’Edmond J. Safra, la Fondation est une fidèle et importante bienfaitrice de la communauté juive de France. De nombreuses synagogues, associations et institutions juives françaises bénéficient de sa générosité, notamment, le Centre Edmond J. Safra de Rennes, la synagogue Beth-El à Paris, la Grande Synagogue de Lyon, I’Alliance Israélite Universelle, l’Association Israélite de Nantes, le Collège Juif de Metz, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), le Centre Culturel Rachi de Troyes, l’Ecole Edmond J. Safra et le Centre Communautaire Edmond J. Safra de Bordeaux, les écoles juives de Nancy, Nahalat Moshé de Lyon, Or Torah de Nice, Ozar Hatorah de Paris, la Yeshiva d’Aixles-Bains, ainsi que le Beth Hamidrach Edmond J. Safra de la Yéchiva d’Eshel à Strasbourg.
Actuellement, elle soutient aussi la traduction en français du Talmud en soixante-treize volumes et a apporté son aide à une nouvelle traduction du Houmach en français.
L’action inlassable d’Edmond J. Safra lui a valu de nombreuses décorations. En 1988, il a été élevé au grade de Commandeur des Arts et des Lettres en France.
En 1999, il a été nommé Commandeur de l’Ordre du Mérite du Grand-Duché du Luxembourg et a reçu les insignes de la Légion d’honneur par le Président de la République Française. II a aussi été promu au rang de Commandeur de l’Ordre de Rio Branco pour avoir contribué au rayonnement du Brésil à travers le monde.
En outre, en 1993, la ville de Jérusalem lui consacra la place de la mairie en la nommant « Place Safra (Safra Square) » en mémoire de son père.
En 1998, l’Université Hébraïque de Jérusalem lui a conféré le titre de Doctorat Honoris Causa et, en 2000, elle honora sa mémoire en lui dédiant son campus scientifique, appelé désormais « Edmond J. Safra Campus ».
La vie d’Edmond J. Safra, emplie de générosité, illustrée par un éclatant succès dans le monde des affaires, reste le modèle d’une existence menée par un esprit éclairé ouvert sur les arts et les sciences, mais toujours soucieux de son prochain. En mémoire de son fondateur, la Fondation Edmond J. Safra poursuit son œuvre en France et à travers le monde.
Vous trouverez une sélection de projets en cours sur son site internet à l’adresse www.edmondjsafra.org
